-Il y a 18 espèces répertoriées d’aras.

 -Les aras sont natifs d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale.

- Tous les aras présentent les mêmes caractéristiques morphologiques : large crâne, peau dénudée au visage, corps allongé et longue queue. Ce sont des oiseaux dont la diversité, tant en taille qu’en couleurs, éblouit. C’est d’ailleurs sûrement pour ces raisons qu’ils sont parmi les oiseaux de compagnie préférés et qu’ils sont gardés en captivité dès le début du 20e siècle (certaines tribus indiennes les gardaient déjà bien avant). À cette époque, les éleveurs n’ont pas encore de succès à les faire se reproduire, donc la presque totalité des aras gardés comme oiseaux de compagnie proviennent du marché de l’importation. Ceci a contribué à la disparition de certains aras et à la précarité de la survie de certains autres (voir liste de CITES).

- Maintenant, la situation est différentes : la majorité des aras que nous avons dans nos foyers sont issus de l’élevage et l’import/export est légiféré (l’importation d’aras sauvages est interdite aux Etats-Unis et au Canada). Il est à noter que le braconnage existe toujours. Malgré la législation, le mal fait à plusieurs colonies d’aras est irréversible et certains sont si rares que les garder en captivité pour le seul plaisir est un péché. Pour la survie de l’espèce, ces aras doivent être placés dans un programme d’élevage comme l’ara de Spix, probablement disparu à l’état sauvage, mais qui existe encore en petit nombre en captivité.

-Il n’y a pas que la capture qui a contribuée à la menace de l’espèce. La déforestation des aires de nidification nuit considérablement à la reproduction des aras. Les aras nichent exclusivement en hauteur dans des variétés d’arbres spécifiques. Ces arbres étant coupés par l’homme, il y a de moins en moins de lieux propices à l’installation d’une petite famille d’aras. Ceux-ci doivent se battre pour les quelques nids disponibles. Les aras n’ont que de 1 à 3 bébés par couvée et le temps pour élever leurs bébés est très long. De plus, ils n’arrivent pas à se reproduire chaque année, donc chaque progéniture est d’une importance capitale pour la survie de l’espèce.

-Les aras vivent en pairs (en couple) parmi une famille d’environ 20 individus. Les familles se rassemblent pour voyager et forment des groupes de centaines d’individus qui sont aperçus le plus souvent le matin et le soir lors de leurs déplacements vers les endroits de ravitaillement et les lieux de repos. Les familles, en voyageant en grosses bandes, se protègent des prédateurs éventuels. Même s’il n’est pas rare d’apercevoir différentes espèces d’aras se côtoyer, l’hybridation est peu fréquente.

- NOM (genre, espèce) : Ara Macao

- FAMILLE : Psittacidés

- ORDRE : Psittaciformes

- CLASSE : Oiseaux

- LONGUEUR : 85cm, dont 50cm pour la queue

- POIDS : 850g en moyenne

- HABITAT : Forêt dense

- RÉGIME ALIMENTAIRE : Fruits, graines, noix

- SAISON DE REPRODUCTION : Fixe mais données imprécises

- DURÉE D’INCUBATION : 4 à 5 semaines

- NOMBRE DE JEUNES PAR COUVÉE : 2 ou 3

- LONGÉVITÉ : 80 ans et plus en captivité

- EFFECTIFS : Inconnu. En diminution

- STATUT, PROTECTION : Menacé. Commerce interdit

- DESCRIPTION : Cet oiseau au rouge éclatant est vu, par plusieurs amateurs, comme étant le plus beaux des perroquets et celui des aras offrant le plus grand défi de cohabitation. Son visage est nu d’apparence blanche sans aucune ligne. Il peut être très bruyant. On le qualifie souvent de perroquet imprévisible et impressionnant. Les gens sont souvent intimidés devant un ara Macao, c’est peut-être ce qui explique son comportement plus frondeur. Étant exceptionnellement intelligent et sensible, il réagit relativement à l’ambivalence de la personne devant lui.

- REPARTITION  : Est du Panama, nord-ouest de la Colombie, est des Andes, Venezuela, Guyane française, nord-est de la Bolivie, Paraguay et nord de l'Argentine pour le Ara Chloroptère et Amérique centrale, nord-ouest de l'Amérique du sud pour le Ara de Buffon. Le Ara Chloroptère est principalement un résident des forêts tropicales.

 -CLASSE : Oiseaux

- ORDRE : Psittaciformes

- FAMILLE : Psittacidés

- TAILLE : environ 90 cm

- PONTE : 2 à 3 œufs

- INCUBATION : de 24 à 28 jours

- REGIME ALIMENTAIRE : Comme tous les autres Aras

- DESCRIPTION :  Ce ara a une partie des ailes vertes et sa couleur prédominante est un rouge rubis. Les ailes et la queue sont bleues. Le bec est noirâtre, les yeux jaunes et les pattes gris foncé. La façon de le différencier facilement du ara Macao, est par ses petites plumes rouges qui forment les lignes caractéristiques sur la peau de son visage.

- De la famille des Psittacidés, il mesure 80 cm pour 1 à 1,4 kgs.

- DESCRIPTION : Perroquet de grande taille ayant la majeure partie du plumage bleu turquoise. Son abdomen est jaune doré à gorge noire et son facial blanc dépourvu de plume, yeux jaunes, pattes noires. Front et calotte bleu-vert. Sous ses yeux, on remarque des lignes noires. L'ara a un gros bec noir puissant et crochu. Au bout du mandibule supérieur se retrouve un crochet qui permet de casser les graines. Sa langue est épaisse et cornée. Il possède 4 doigts opposés deux à deux. Sa queue est étalée.

- REPARTITION : Le ara vit dans les arbres de la forêt tropicale en basse altitude. Il vit près de l'eau. Il partage son habitat avec le ara macao. On le retrouve de l'Amérique Centrale au Sud : Du Panama au Nord du Paraguay.

 -REPRODUCTION : Les couples se forment et demeurent très unis jusqu'à ce qu'un des deux disparaisse. Ils sont monogames. Ils se becquettent régulièrement comme pour témoigner de leur affection l'un vers l'autre. Lors de l'accouplement et de la couvée, le couple s'isole. Les petits quittent le nid après 3 ou 4 mois.

 -ALIMENTATION : Ce perroquet au bec robuste se nourrit de fruits et de graines. Sa préférence va aux noix du Brésil qui est le fruit du Lecithys.

-PRÉDATEURS : Etant donné qu'il fréquente le sommet des arbres, le ara n'a pas à craindre les prédateurs terrestres. Si le perroquet s'aventure plus bas, il peut alors craindre certains félins comme le jaguar, l'ocelot et le jaguarondi. Les grands rapaces diurnes par contre sont à craindre: l'aigle huppé, le spizaète orné et la harpie féroce. Son principal ennemi est sans aucun doute l'homme qui détruit la forêt tropicale.

 - COMPORTEMENT : Les aras sont grégaires. Quand ils se déplacent, les couples le font côte à côte. Il n'existe pas de hiérarchie dans le groupe et ils partagent leur territoire aisément car les ressources y sont abondantes. Quand le danger est perçu par un membre du groupe, il crie pour en aviser les autres. Les aras passent leur journée, soit du lever au coucher du soleil, à se nourrir. Mais le soir venu, ils retournent tous à leur dortoir. Ce perroquet a une bonne dextérité manuelle, il se sert souvent de ses pattes pour manger. Il possède un jabot où il stocke de la nourriture pour ses petits ou ses congénères.

 -PARTICULARITÉS : Il n'a pas d'odorat. Il est gaucher ou droitier. Pour manger, il développe une préférence pour l'une ou l'autre de ses pattes. L'exportation du perroquet est illégale. Pour chaque ara exporté qui arrive vivant, cinq vont mourir.

-Le Kwata Ateles paniscus est le nom vernaculaire de l'atèle ou singe-araignée noir. Il mesure 42 à 62 cm pour un poids de 8 à 15 kg.

-REPARTITION : Cet animal spectaculaire ne se rencontre que sur le plateau des Guyanes, dans les forêts primaires épargnées par des perturbations intensives.

- COMPORTEMENT : Arboricole, diurne. Vit en groupes d'importance variable (1 à 8 individus) et de structure sociale lâche dans la partie haute de la canopée.

- ALIMENTATION : Il se nourrit surtout de fruits, avec un peu de feuilles et de fleurs. Se déplace à la cîme des arbres, en se balançant et progressant souvent suspendu par les membres et la queue (préhensible) qui peut faire jusqu'à 92 cm. Quand il est alarmé, il est capable de faire tomber et de lancer des branches. Se nourrit aussi parfois les nuits de pleine lune.

- REPRODUCTION : Les femelles ne sont pas reproductrices avant l'âge de 4-5 ans et ne se reproduit qu'au rythme d'un jeune tous les trois ans (avec une durée de gestation de 225jours).

- MENACES : Le kwata est très sensible aux perturbations anthropiques. Il paye notamment un lourd tribu à la chasse et à l'exploitation forestière qui sont responsables de sa régression sur la bande côtière.

-Le kwata est intégralement protégé depuis 1986.