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Les caïmans en Guyane
19/05/2005 16:12
L'ordre des CROCODILIENS (gavials, crocodiles, alligators et caïmans) comprend 22 espèces.
Il existe 5 espèces de caïmans, toutes sud-américaines, dont 4 se retrouvent en Guyane (le caiman rouge, le caiman noir, le caiman à lunette et le caiman gris).
Les caimans sont des reptiles. Ce sont des vertébrés carnivores, à température variable et à croissance continue.
Les femelles pondent leurs oeufs en fin de saison sèche et prodiguent des soins à leurs jeunes, ce qui est exceptionnel chez les reptiles.
Ces animaux sont nocturnes, mais aussi actifs de jour.
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les réserves naturelles en Guyane
24/05/2005 21:05
Les réserves naturelles sont situées dans des zones remarquables par le milieu ou les espèces qui les fréquentes. Les réserves naturelles possèdent une règlementation propre à chacune visant à gérer les activités humaines afin de préserver le milieu naturelle tout en tenant compte des usages traditionnels des populations locales.
Il existe actuellement cinq réserves naturelles en Guyane :
- la réserve naturelle de l'Amana
- la réserve naturelle des marais de Kaw
- la réserve naturelle de l'ile du Grand Connétable
- la réserve naturelle des Nouragues
- la réserve naturelle de la trinité
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La réserve des Nouragues
24/05/2005 21:45
- Créée par décret ministériel du 18 décembre 1995 en application de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature, la réserve naturelle des Nouragues est située au Nord-Est de la Guyane à une centaine de kilomètres du littoral atlantique sur les communes de Régina et de Roura. Elle s'étend sur une superficie de 100 000 hectares. Elle est traversée par la rivière Arataye dont la confluence avec l'Approuague marque l'entrée dans la réserve.
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Caiman noir
26/05/2005 17:38
- Des quatres espèces de caiman peuplant la Guyane (caïman noir, gris, rouge, et à lunette), le caïman noir est de loin le plus imposant. Ce crocodilien atteind une longueur de plus de 6mètres, pour un poids avoisinant la tonne chez les plus gros spécimens. C'est le plus lourd des prédateurs du continent américain. - De la famille des Alligatoridés, il mesure de 3 à 6 mètres, et peut peser jusqu'à 400 kgs.
- DESCRIPTION : les adultes sont considérablement plus noirs que les autres crocodiliens. Son nom zoologique Melanosuchus niger, signifie littéralement qu'il a des écailles noires. Des bandes blanches parcourent le corps de l'animal. Très visibles lorsqu'ils sont immatures, elles ont tendance à s'estomper chez les vieux spécimens. Les caïmans sont les plus proches parents de salligators et sont les animaux qui, aujourd'hui, se rapprochent le plus des dinosaures disparus il y a 65 millions d'années.
- ALIMENTATION : Il se nourrit de poissons (même des piranhas), tortues, oiseaux et petits mammifères. Il est actif surtout la nuit.
- REPARTITION : il est présent dans tout le bassin amazonien et le plateau des Guyanes. Mais curieusement il n'est pas mentionné au Surinam. En Guyane, c'est dans la région de Kaw et du bas Approuague qu'il est inféodé.
- REPRODUCTION : elle intervient quand le mâle et la femelle ont atteind un taille proche de deux mètres. Le mâle se constitue un harem de plusieurs femelles. Il se défendra âprement contre les concurrents. Mugissement et sons graves ponctuent les parades sexuelles chez ces massifs reptiles. Des postures et attitudes s'y ajoutent. La femelle construit un nid monticule constitué d'amas de végétaux qu'elle aura assemblé, et dans lequel les oeufs seront déposés. Une trentaine d'oeufs sont en moyennes pondues. Leur nombre et grosseur varient avec l'âge de la femelle. Le nid sera surveillé et défendu par la mère durant les trois à quatre mois d'incubtion. Le nid sera ensuite détruit par la mère au moment de l'éclosion pour permettre aux petits de sortir. La mère veille sur sa couvée après l'éclosion. Plusieurs prédateurs sont, en effet, amateur d'oeufs de caïman comme le Téju (gros lézard terestre) ou le coati (un cousin du raton laveur).
- ECLOSION : C'est la chaleur produite par la décomposition des herbes et feuilles qui incube les oeufs. Comme tous les crocodiliens, la température détermine le sexe de l'embryon. Entre 27°et 32° , ce seront des mâles et entre 31 et 34°, ce seront des femelles.
- MENACES : Ses effectifs sont en Guyane en forte régression depuis 25ans. Vendu jusqu'en 1986 légalement, ce grand reptile, a surtout souffert de la vente comme souvenir empaillé de la Guyane. De plus qu'une chasse intense à Kaw, et le braconnage ont failli le faire disparaître. La protection actuelle dont il bénéficie au niveau international interdit sa capture, sa destruction ainsi que toute commercialisation. Protéger et mieux connaître le caïman noir est une nécessité dans bien des domaines. L'impact touristique et économique que peut susciter la découverte et vision d'un tel animal impressionnant en tout point est dans le temps l'assurance d'un développement réellement durable.
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Anhinga d'Amérique
27/05/2005 00:10
- Il appartient à la famille des Anhingidés. Mesure 81-91 cm pour un poids de 1,3 kgs.
- DESCRIPTION : l'Anhinga d'Amérique ressemble un peu au cormoran tandis que certaines caractériques (bec pointu et cou très long) rappellent celles des hérons. Cependant son allure svelte et son comportement permettent d'éviter les confusions. Sa tête, armée d'un bec droit et poitu est extrêment étroite et lui a valu son nom : Anhinga vient d'un mot d'origine "tupi" qui signifie "petite tête". Elle est si fine qu'elle prolonge parfaitement le cou. Il nage le corps entièrement immergé; inquiété, il s'enfonce encore plus dans l'eau, immobile parmi la végétation aquatique, en ne laissant dépasser que sa tête serpentiforme, ce qui le fait encore appeler "oiseau serpent". Ses 1,2 mètres d'envergure et sa longue queue, presque déployée en éventail en vol, lui confère une silhouette particulière, en forme de croix élancée. Le plumage du mâle est noir à reflets verts mais les couvertures alaires sont blanc argenté. la femelle est plus marron au niveau du cou, de la poitrine et de la tête. Les jeunes n'ont presque pas de blanc sur les ailes. L'Anhinga d'Amérique pèse plus d'un kilogramme.
- REPARTITION : il fréquente en petit nombre les eaux calmes des marais côtiers ( Réserve naturelle des marais de Kaw, marai de Yiji), les lagunes, les lacs (barrage de Petit Saut) et les petits étangs(près de l'aéroport fr Rochambeau à Matoury). Mais surtout il apprécie quelques rivières au largeoù des groupes importants, rassemblant parfois jusqu'à une dizaine d'individus, peuvent être observés (Itany, Basse-Approuague).
- COMPORTEMENT : Cette espèce a besoin de grands arbres dispersés, émergeant des lisières de forêt, sur lesquels il se perche pour se reposer, digérer, lisser ses plumes et sécher ses ailes grandes ouvertes. L'Anhinga d'Amérique est farouche en Guyane et il est difficile à approcher; il n'hésite pas à fuir en plongeant sous l'eau. Comme tous les pélécaniformes, ordre naturel auquel il appartient, il mue simultanémenttoutes les plumes du vol, ce qui le handicappe périodiquement en l'empêchant momentanément de voler.
- ALIMENTATION : L'Anhinga d'Amérique se nourrit principalement de poissons. Il capture aussi à l'occasion des amphibiens, des reptiles (petits serpents, tortues et bébés caïmans), des crustacés et d'autres invertébrés comme les insectes aquatiques. Il pêche normalement sous l'eau, sous poursuite active, harponnant de son bec entrouvert les poissons. Il les dégage ensuite en secouant sa tête, avant de les jeter en l'air et de les avaler entiers, la tête la première. Ainsi, les écailles du poisson et ses éventuelles épines ne s'opposent pas au passage dans l'oesophage de l'oiseau. De plus, si la proie bouge encore, elle ne fait qu'activer sa descente vers l'estomac de l'Anhinga d'Amérique. Son habitude de nager régulièrement sous l'eau à la recherche de ses proies le appeler par certains "canard plongeur".
- REPRODUCTION : il se reproduit isolément mais aussi en petit groupe, parfois à proximité des colonies de cormorans, hérons, aigrettes, ibis ou cigognes. C'est vraiment la seule prériode où il est bruyant. Il est fidèle à son partenaire mais aussi au site de nidification. Le mâle arbore alors une aigrette érectile noire sur le cou et son plumage nuptial est très lustré. Le nid, placé sur un arbre, est situé de 1 à 4 mètres au-dessus de l'eau. Il est construit par la femelle et constitué de branchettes et de feuilles mortes que le mâle apporte. La femelle pond généralement de 3 à 5 oeufs bleuâtres qu'elle couve de ses pattes palmées durant 25 à 28 jours. Les jeunes s'envolent à environ un mois et demi mais les adultes, s'occupent encore d'eaux pendant près de deux semaines. Le plumage adulte définitif n'est acquies que lors de la troisième année; l'Anhinga d'Amérique peut vire jusqu'à 9 ans dans la nature. La reproduction de quelques couples d'Anhinga d'Amérique en Guyane n'a été découverte que très récémment dans la réserve naturelle des marais de Kaw, au sein d'une colonie de hérons.
- Relation avec l'homme : c'est un oiseau intégralement protégé en Guyane, mais ses effectifs ont diminué suite à une pression de chasse illégale trop forte.
- sur les traces du serpent à plumes : le fameux "serpent à plumes", Quetzalcoatl, est une divinité précolombienne de l'Amérique centrale....mais ce nom pourrait tout aussi bien désigner l'Anhinga d'Amérique. Cet oiseau est doté d'un cou particulièrement musclé qu'il peut mettre en S zvant de le déployer soudainement avec vigueur sur sa proie, comme le ferait un serpent. Fait assez rare chez les oiseaux aquatiques, il n'a pas la possibilité d'imperméabiliser son plumage. Aussi quand il se met à l'eau, ses plumes se mouillent complètement et se plaquent contre son corps. Sa flottabilité diminue en conséquence, ce qui facilité sa pénétration dans l'eau. Une autre caractéristique lui permet de plonger avec aisance : ses os, contrairement à ceux de la plupart des oiseaux, ne sont creux mais pleins. Sa densité étant plus grande, il s'enfonce mieux dans l'eau. C'est pourquoi l'Anhinga d'Amérique nage sans peine, le corps complètement immergé, tandis que sortent, tel un périscope, la tête et le cou. Se propulsant à l'aide de ses pattes, se servant de sa queue comme d'un gouvernail et avançant en zigzag, son allure est alors tout à fait reptilien.
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